samedi 21 mars 2009

Chiourme


Là où madame alors vous fûtes,
C’est peu de dire que moi j’étais.
De l’or, ces ciels, c’était l’été.
Puis ce fut vous, votre cœur, vous,
Et le mien fou, ma faim, ce loup,
Mais chut.

Moi l’armoise et vous l’olivier,
Où est l’ocre doux ? et vous, tendre,
Le ru labile et même cendre,
Des appels, et puis sous les feuilles,
Frais fruit, la flamme, oh ! c’est votre œil
Bleuet

Madame, vous étiez offrande,
Avec ce qui poigne, et puis crâne,
Mais l’ignorez-vous : vos arcanes,
Vos tarots menus me hachaient,
Vos sorts melliflus, et j’étais
Ta viande

Et cette infusion de badiane,
Vous rappelez-vous cet anis ?
Vous en suciez l’étoile délice.
T’en souvient-il, dis-moi, tu l’as...
C’était hier, l’hiver, mens-moi,
Pavane.

J’étais votre viande
Votre chien
Mangez-moi la main.
Tous ces bracelets
Vos bagouzes
Nos mots en in-douze.
Enfoncez mes clous
Je suis chouette
Que ta grange rivette.
J’étais votre viande
Votre chat
Crevez-moi neuf fois.


Il en viendra d’autres, madame,
De la dragueuse qui bien vous mine,
De l’étireuse et qui lamine.
Je m’en fous. Vous m’avez, minou,
Émié le cœur, et à bas vous,
Jusquiame !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

LYNCHAGE + PLAGIAT :
Ceci est une tentative de gros scandale public parce que ça calme pas mal les gros connards en attendant de trouver un enfin avocat qui réglera ce problème de non respect de mes droits les plus élémentaires et je le conseille à chacun qui peut avoir des ennuis avec ce gros connard de sarkozy ou sa clique de clowns de flics minables : je suis donc en train de régler un petit problème du genre détail avec cette grosse tache de si peu président de la république Française, en lui envoyant un avocat pour mises sous surveillance illégales, lynchage numérique inspiré de bonnes vieilles méthodes qui ne déplairaient pas au ku klux klan, lynchage qui n'a mobilisé personne sur le web ou dans la presse et plagiat vulgaire et ridicule qui passe à la télé, de mes petits textes web.

Quant a sarkozy, s'il n'aime pas le web, et s'il n'aime pas la rue qui sait, la preuve, très bien se défendre, qu'il la quitte !